De la réforme SNCB…, au Rail wallon SANS Sou…

Sans titre

1. « Le moment pour réformer en profondeur la SNCB et Infrabel »

Par: rédaction 5/02/15 – 12h45 Source: Belga  © belga.

La ministre de la mobilité, Jacqueline Galant (MR), veut « profiter des économies pour réformer en profondeur les deux entreprises (ferroviaires) publiques », la SNCB et Infrabel. Interviewée jeudi matin sur Bel RTL, elle annonce qu’un « plan de modernisation » sera présenté bientôt.

« Il faut profiter des économies pour réformer en profondeur les deux entreprises publiques. Il y a eu beaucoup de gaspillage et moi je dis qu’il faut revenir au bon sens, à la bonne gestion », dit-elle.
Questionnée sur les compressions de personnel que craignent les syndicats, elle affirme qu’il n’y aura pas de licenciements, mais uniquement des départs non-remplacés. La SNCB dispose d’après elle d' »assez de personnes », qu’il faut « mieux organiser ».
Le futur plan d’économie n’explique en tout cas pas les désagréments causés par la récente modification de l’offre de la SNCB, insiste-t-elle, car « le plan de transport a été décidé par mes prédécesseurs ».

Il convient selon elle de mieux articuler l’offre globale de transports publics pour répondre aux problèmes rencontrés, par exemple, par les étudiants en province du Luxembourg.
Pas que des trains : Pour ces derniers, « il y a 29 minutes à pied entre la gare et l’école », note la ministre. « On a beau rajouter 50 trains supplémentaires, il y aura toujours 29 minutes entre la gare et l’école, et donc il faut une complémentarité entre les moyens de transports. Là où le train s’arrête, il faut absolument qu’il y ait un autre moyen de transport, et notamment des bus ».
« Qu’on arrête de dire que je veux remplacer des trains par des bus, je veux simplement arriver à cette complémentarité, à cette chaîne de mobilité », précise Mme Galant, qui entend rencontre son homologue wallon, Carlo Di Antonio, pour en discuter.

2. Le rail wallon sans le sou

Par: rédaction 3/02/15 – 19h25 Source: Belga

Vu les économies imposées à Infrabel, il n’y aurait plus un seul euro pour mettre en oeuvre la moindre des 18 priorités identifiées par le gouvernement wallon pour le rail, ni même pour finaliser le plan d’investissement en cours, a affirmé mardi le ministre wallon des Travaux publics Maxime Prévot.

« Les derniers échos qui me sont revenus de très bonnes sources me laissent donc très dubitatif sur la pertinence de cet exercice de prioritarisation », a répondu M. Prévot en commission du parlement wallon.
Priorités wallonnes « A quoi bon transmettre au fédéral des priorités wallonnes – parmi les 18 qui avaient déjà été listées – si comme on me le dit il n’y a de toute manière plus un seul euro destiné à investir ? Je n’ose imaginer que cette information puisse se concrétiser car on serait au-delà de tout ce qu’on avait pu imaginer », a poursuivi le ministre.
« L’essentiel du prioritaire » En novembre dernier, M. Prévot avait annoncé après une rencontre avec la ministre fédérale Jacqueline Galant (MR) qu’il s’apprêtait à identifier, parmi les 18 projets ferroviaires prioritaires que la Wallonie avait présentés au fédéral sous la précédente législature, ceux qui relèvent de « l’essentiel du prioritaire ». Cet exercice doit être finalisé pour février.